dimanche 22 janvier 2012

The Late Qing Religious Landscape


The Late Qing Religious Landscape
 Alexandre P. St-Pierre Blog 1


1. Jusqu’à quel point doit-on comprendre l’empereur/ gouvernement chinois comme étant des institutions religieuses?
L’empereur détenait son pouvoir par mandat céleste. Son rôle était de contrôler et guider les rites, traditions et l’organisation du pays. Dans les faits, très peu de contrôle était fait sur le sujet et l’empereur n’intervenait que lorsqu’il le jugeait nécessaire afin de préserver le caractère moral de son empire. Par conséquent, l’état impérial chinois était du même fait religieux. La religion étatique jouissait toutefois de beaucoup moins de liberté dans l’interprétation et la pluralité des rites que la cours. Certains devaient être conduits par l’empereur lui-même ou des officiels hauts placés et leurs était exclusif. Vers la fin de l’état impérial Qing, le fonctionnement gouvernemental permettait, avec restrictions, l’exercice des 3 cultes principaux le confucianisme, le bouddhisme et le taoïsme mais exerçait un contrôle sévère sur les cultes qui étaient considérés impropres. 



2. Est-ce que les églises/ les religions bénéficiaient d’une liberté de croyance quelconque?
Vers la fin de l’ère Qing, l’élite chinoise décide de bannir plusieurs mouvements religieux qui ne calquent pas la pensée confucéenne. Ces derniers croient qu’en permettant une liberté de culte, l’ordre tel qu’établi par l’idéologie de Kongfuzi  serait renversée. Beaucoup de leaders de ces groupes religieux traditionnels faisaient partie de l’élite et ont accepté d’adopter une attitude plus accommodante face à cette nouvelle politique en continuant de diriger le culte tout en voyant aux intérêts de la nation.  Les mouvements chrétiens et sur une plus petite échelle islamistes ont eux aussi été sévèrement critiqués. Toute célébration publique était délibérément condamnée par l’autorité en défense au canon confucéen sous prétexte que seul ce dernier pouvait conduire les rites correctement.

3. L’état chinois avait-il le pouvoir d’appliquer sur le terrain sa ‘’politique’’ religieuse?
Quels ont été les effets de cet écart entre la théorie et la réalité?
Le gouvernement chinois commence à réprimer violemment certains mouvements religieux devant le fait que la politique religieuse est difficilement applicable à grand échelle. En utilisant la force, les autorités espèrent condamner cette « désobéissance sociale » et résoudre le problème. Tel fut le cas de la révolte des Hui dans la province du Xinjiang. Par contre, d’autres mouvements tels que les protestants et les catholiques profitent d’une certaine protection étrangère. Cette immunité ne garantissait pas la sécurité complète des fidèles et du clergé mais donna quand même la chance aux mouvements d’occuper une place assez importante pour instaurer les graines d’une nouvelle façon de penser. La rébellion des Boxers est un exemple  où les pouvoirs étrangers n’ont pu empêcher le massacre de missionnaires et chrétiens chinois.

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