jeudi 20 septembre 2012

A trail of blood



A trail of blood
Texte publié sur le site de l'ambassade de Chine aux États-Unis
http://www.china-embassy.org/eng/zt/ppflg/t36585.htm

Texte d'Alexandre St. Pierre

Le texte nous provient de la page internet de l'ambassade de Chine aux États-Unis. Ce site contient plusieurs autres documents expliquant à la population les dangers du Falungong et ce à quoi sa pratique peut mener. Dans le texte choisi, les autorités relatent 14 histoires impliquant des incidents des personnes pratiquant le Falun Gong. Le but est de laisser le lecteur juger par lui-même si le mouvement devrait continuer d'exister sans surveillance. Le ton utilisé dans l'introduction suggère déjà un certain point de vu par rapport au mouvement.
La première histoire est celle d'une femme qui attaqua un homme âgé seul en l'assaillant de deux coups de couteau au visage. Selon le texte, elle pratiquait le Falun Gong depuis 4 ans au moment de l'incident et son état mental s'était détérioré à un point tel qu'elle restait isolée dans sa chambre à s'exercer. Puis lui vinrent des visions dans lesquelles elle se voyait dans un monde parallèle où se trouvaient d'autres hommes, dont Li Hongzhi et le vieillard, qui la menaçaient de la décapiter si elle refusait de leur rendre des faveurs sexuelles. Étant donné cette hallucination, elle croyait que l'homme était un démon et méritait donc de mourir et tenta de mettre son plan exécution.

lundi 17 septembre 2012

Traditional Medecine and Pseudoscience in China


Traditional Medecine and Pseudoscience in China: A Report of the Second CSICOP Delegation (Part 1)
Special Report 
auteur: Barry L. Beyerstein et Wallace Sampson 
Volume 20.4, July/Auguste 1996
Par: Daphnée Roy-Langelier 

Ce texte divisé en deux parties fait un bref historique de la médecine traditionnelle en Chine par une explication son retour institutionnel. Le second volet traite du voyage de Barry L. Beyerstein et Wallace Sampson en Chine, tout deux chercheurs membres du CSI (committee for Skeptical Inquiry). Ils  tentent de faire le point et la critique sur les effets de la pratique de la médecine traditionnelle chinoise. 

Barry Lee Beyerstein est professeur en psychologie employé à Fraser University. Il  est co-fondateur de la tente de  Canadian for Rational Health Policy, de plus il est membre Advisory Board of the Drug Policy Foundation of Washington D.C. et il est fondateur de l’équivalent au Canada. Il a pour objectif de mettre pousser la méthode scientifique dans les phénomènes dit: «hors de la norme». 

Wallace Sampson pour sa part est membre directeur du comité National Council Against Health Fraud. Il enseigne la critique et l’analyse des médecines complémentaires et alternatives à  Stanford University. 

Anatomy of Régime Repression in China


Texte de Rémi Langevin sur

“Anatomy of Régime Repression in China: Timing, Enforcement Institutions,and Target Sélection in Banning the Falungong.” par James Tong

James Tong est professeur à University of California, Los Angeles (UCLA) et travaille dans la politique comparative, se spécialisant dans la politique Chine et la violence politique. De 1994 à 1997, Il était directeur du département de Science Politique au premier cycle et est présentement le directeur du département d'Études Est-Asiatiques. 

C'est après une semaine, le 29 juillet 1999, que le ministère de la sécurité publique à établi sa victoire sur le Falungong de Li Hongzhi. Cette destruction du mouvement envoya entre autres deux millions de personnes en rééducation et mit fin a toute pratique, si un petit groupe de personne décidait de pratiquer le qigong dans un parc, la police intervenant rapidement pour les disperser. C'est essentiellement l'action du 25 avril 1999, le moment où 18 000 pratiquants du Falungong qui ont assiégé Zhongnanhai pendant six heures. Le texte est séparé en trois sections : « Si la réponse 3 mois plus tard au 25 avril est le résultat d'une indécision politique, le calendrier d'affaires du Politburo ou la vitesse normale bureaucratique. », « l'examen des institutions que le régime à utilisé pour élaborer et exécuter son plan d'action; si la tâche a été assignée à un comité ad hoc ou une institution déjà existante et le rôle de l'organisation du parti contre les agences publiques fonctionnelles. » et « Vu qu'il fallait gérer 2,3 millions de pratiquants, ce qui était un trop grand nombre pour le système pénal, l'article s'attarde sur qui devait être interrogé et relâchés, ceux qui ont été arrêté et détenus et quels sont ceux poursuivis et emprisonnés ».

dimanche 16 septembre 2012

Le qigong au carrefour des « discours anti »


Texte de Thierry Saint-Jour

Texte étudié : Le qigong au carrefour des « discours anti » De l'anticléricalisme communiste au fondamentalisme du Falungong de David A. Palmer


David A. Palmer est né en Toronto en 1969. Il est anthropologue de formation et obtient son doctorat en 2002 à l’École Pratique des Hautes Études (section des sciences religieuses) sur l'histoire et l'anthropologie de la religion chinoise. Il s'intéresse principalement aux mouvements religieux chinois de la Chine moderne. Depuis 2008, Palmer enseigne à l’Université de Hong Kong.


Dans son texte, l'auteur David A. Palmer explique les luttes d'influence entre différents acteurs concernant des enjeux moraux, spirituels, politiques et scientifiques autour des questions de l'anticléricalisme et du fondamentalisme. En premier lieu, Palmer explique comment le qigong est né des politiques anticléricales du Parti communiste chinois. Alors, le qigong ne s'inscrit pas réellement dans un contexte religieux mais plutôt dans un contexte scientifique en concordance avec les politiques étatiques. Cependant, les maîtres qigong veulent que leur discipline symbolise la culture religieuse chinoise sans pour autant institutionnaliser le qigong ce que voit de bon œil l'État chinois.


Anatomy of regime repression in China


Anatomy of regime repression in China
Un texte de James Tong
Par Alexandre P. St-Pierre
James Tong est directeur du centre d’études de l’Asie de l’est à UCLA. Il travaille en politique comparative et est spécialisé en politique chinoise et violence politique. Il publia des ouvrages couvrant divers sujets variant des révoltes paysannes du XIVe au XVII siècles aux relations fiscales intergouvernementales. Un de ses ouvrages, Disorder Under Heaven, fut nominé pour le Joseph Levenson Best Book Award par l’Association of Asian Studies. 
L’auteur débute en décrivant la situation globale et le climat politique dans lequel se trouve la Chine au moment de la manifestation du 25 avril 1999 devant le Zhongnanhui. Il examine ensuite trois théories afin d’établir pourquoi le PCC n’intervint pas immédiatement lors de l’imposante démonstration publique. Tout d’abord, il analyse si les délais était occasionné par un manque de cohésion au sein du Politburo sur les politiques à adopter, ensuite si l’agenda politique de PCC ne permettait pas d’intervenir avant cette date, ou finalement était-ce seulement le temps requis par l’appareil bureaucratique pour gérer cette crise.

Une lignée militante : le Falungong


Résumé du texte de David A. Palmer : « Une lignée militante : le Falungong ».  

Texte de Fabien Maillé

Ce texte, issu de la thèse de l’anthropologue David Palmer, porte avant tout sur le devenir du monde Qigong dans le courant des années 90, c’est-à-dire durant la période où les grandes lignées, qui avaient dominé pendant les décennies précédentes, connaissent un important déclin, et où une nouvelle lignée émerge et affirme sa domination. Il est bien sûr ici question du Falungong, qui connaît ses premiers succès en 1992 et se lance dans une ascension fulgurante, que l’on peut en partie expliqué par la transparence de ses structures (le mouvement rejette en effet la structure très bureaucratique des autres grandes lignées), ce qui ne manque pas de favoriser l’adhésion de pratiquants déçus par leur expérience dans les autres lignées du Qigong. 

L’auteur se lance ensuite dans une exhaustive présentation de la doctrine de Li hongzi, condensée dans le Zhuan Falun, ouvrage qui changea définitivement la nature du Falungong et où « l’idéologie religieuse remplace la pratique corporelle comme noyau » du mouvement. La lecture et l’apprentissage des grands principes énoncés par le Maître deviennent alors les éléments centraux de la pratique du Falungong. Cette doctrine prône l’exclusivité de la pratique (rejet donc des autres lignées), mais aussi de la croyance (rejet des religions), le seul véritable moyen d’obtenir le Salut étant de suivre les préceptes dictés par le Maître, messie apportant la grande Loi (une cosmologie inédite associée à des pratiques qui permettent le Salut) à l’homme, être égaré et aveuglé par une science moderne qui incarne le summum de l’immoralité. 

Origins of the Taiping Vision


Philip A. Kuhn, Origins of the Taiping Vision : Cross-Cultural Dimensions of the Chinese Rebellion

Un texte de Vanie-Ève Aubertin

Philip A. Kuhn est historien spécialisé dans la dynastie des Qing. Il a enseigné à Chicago puis à Harvard. Il est un des pionniers de l’histoire sociale chinoise. 

Dans son article, Kuhn étudie le contexte et le pamphlet à l’origine de l’idéologie de la rébellion des Taiping. Ainsi, l’auteur commence par analyser le champ sémantique du pamphlet qui fut remis à Hung, l’homme à l’origine de la rébellion. Ensuite, il étudie la réaction de Hung dans les premières années après s’être imprégné de l’idée du pamphlet. Finalement, Kuhn explique le contexte social dans lequel les Hakkas reçurent le matériel religieux à Kwangsi. 

Mais avant tout, l’auteur présente les deux personnages principaux à l’étude, c’est-à-dire, Hung, l’homme à la tête du mouvement de rébellion et Liang, l’auteur du pamphlet qui inspirera la vision de Hung qui fait de lui le deuxième fils de Dieu et le frère de Jésus. Le premier est décrit comme un homme peu éduqué qui fut converti en 1815 pour devenir lui-même un missionnaire dans les années qui suivirent. Il publia le pamphlet qui tomba 4 ans plus tard dans les mains de Hung intitulé Good Words to Admonish the Age  fut publié en 1832. Hung, lui, est dépeint par l’auteur comme un homme, de bonne famille et de bonne éducation, frustré par ses déboires lors des examens pour acquérir son degré au baccalauréat qui lui aurait parmi de monter dans la hiérarchie confucéenne. Après plusieurs échecs, il tomba malade et aurait eu une vision durant laquelle on lui confiait qu’il était le deuxième fils de Dieu. 

A Trail of Blood


Texte de Catherine Durocher

Embassy of the people's republic of china in the United States of America,  «A Trail of Blood »,  <http://www.china-embassy.org/eng/zt/ppflg/t36585.htm>,  consulté le 14 septembre 2012.
A trail of blood est un texte qui est présentée par l’ambassade la république de la Chine. Le but principal du texte est de démontrer la dangerosité du Falung Gong et de l’impact négatif dans la vie de ceux qui la pratiquent et de leurs proches.

Plusieurs textes ont des similitudes. La première est l’hallucination. En effet, dans plusieurs exemples, il y a un état second où la personne ne reconnait pas la vie réelle. La première histoire présente une femme qui aurait tué un homme du nom de Huang Daisheng. Avant de le tué, Yuan Runtian, une pratiquante du Falun Gong, aurait eu des visions de type sexuel et sa victime y aurait été. 
En plus, il y a quelques exemples dans lesquels Li Hongzhi, le chef du Falun Gong, serait apparu dans les hallucinations. Il y a aussi des situations dans lesquelles les enseignements de Li Hongzhi viennent à l’encontre de la médecine. Dans le dixième exemple, Gao Encheng a sauté d’un immeuble avec son fil. La femme qui faisait, comme son mari, partie du Falun Gong a refusé de le laisser se faire soigner par un médecin sous prétexte que Li Honhzhi le sauverait.

Falun Gong : la tentation du politique


Texte de Pascale Couturier

David A. Palmer, «Falun Gong : la tentation du politique»,  in Contre Jour, p. 36-43

David A. Palmer est un historien ayant fait un doctorat à l’EPHE, Sorbonne. Il se spécialise en l’étude de l’anthropologie socioculturelle, de la société civile, de la religion, ainsi qu’en l’étude de l’état, la société et la culture traditionnelle de la Chine contemporaine.

Dans son article « Falun Gong : la tentation du politique », Palmer tente d’expliquer en quoi le mouvement du Falun Gong ne s’inscrit pas dans le schéma européen de « sectes contre la démocratie » mais plutôt dans celui de « secte contre la dictature ». Certes, depuis la manifestation du 25 avril 1999, le Falun Gong a attiré l’attention du gouvernement chinois et est entré dans une lutte contre l’interdiction de ses pratiques.
En premier lieu, l’auteur explique comment le Falun Gong entre dans la tradition sectaire chinoise qui date depuis l’ère dynastique. Celui-ci donne l’exemple des sectes taoïstes et bouddhistes Cinq Boisseaux de Riz, Turbans Jaunes et du Lotus Blanc, ainsi que la rébellion Taiping, ayant elles aussi revendiqué auprès du gouvernement. L’arrivée au pouvoir du PCC amena une campagne de répression des sectes chinoises en 1949, sans pour autant éradiquer celles-ci. Le monde sectaire chinois se reconstitua à l’aide de techniques traditionnelles de gymnastique et de méditation, tel le qigong. Ces pratiques ont beaucoup gagné en popularité et ont reçu l’appui de certains membres du Parti. Le qigong s’est répandu dans les institutions médicales à cause du contexte idéologique des années 1950 qui favorisait les mouvements populaires et nationaux.  Lors des années 1960, Palmer explique qu’une nouvelle campagne de répression eu lieu tentant d’éradiquer les « superstitions féodales ». Les institutions officielles du qigong furent donc fermées dans le contexte de la Révolution Culturelle. Néanmoins, la pratique continua et se réforma grâce à de nouvelles approches comme celle de Guo Lin dans les parcs et celle de Yan Xin. Ceci mena au boom du qigong des années 1980, lors desquelles plusieurs médias, associations, organismes de recherches et autres se sont formé afin de légitimer le qigong et de prouver ses racines scientifiques. Ils voulaient révolutionner le monde de la science et les lois de la physique à l’aide de ces pratiques.

The Anti-Christian Tradition in China


Texte de Zhen Xia Xing
Paul A. Cohen, « The Anti-Christian Tradition in China », The Journal of Asian Studies, Vol 20. (Fev. 1961) p. 169-180.
Paul A. Cohen est un historien, présentement professeur d’étude est-asiatique à l’université Harvard. Son champ d’étude concerne l’histoire de la Chine entre le 19e et 20e siècle, la pensée historique et l`historiographie américaine sur la Chine.
Le 19e siècle en Chine aura été plutôt hostile au Christianisme. La majorité des habitants éduqués et les élites de la société chinoise rejetaient massivement le Christianisme. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce rejet. D’abord, dans les années 1860, il y a eu la révolte des Taiping, associé à l’ingérence des missionnaires dans les affaires administratives chinoises. Ensuite, il y aussi une tradition de pensée anti-Christianisme qui remonte au 17e siècle.
Bien avant l’entrée du Christianisme, les Chinois possédait déjà une culture bien-établie. Tout ce qui faisait partie de la culture faisait partie de la «bonne voie» tandis ce qui ne l’était pas était qualifié d’hétérodoxe et d’orthodoxe. Naturellement, le christianisme faisait partie de l’hétérodoxe. Son contenu suspect, son origine étranger et ses potentiels motifs politiques ont fait en sorte qu’il était indésirable en Chine. Il faut noter aussi ses points divergents avec le Bouddhisme et le Taoïsme. Par exemple, le culte des ancêtres est important dans le Bouddhisme et Taoïsme, mais pas dans le Christianisme.
Le sentiment anti-Christianisme a aussi été forgé par les écrits de Yang Kuang-hsien au 17e siècle. Yang Kuang-hsien était un xénophobe. Selon lui, le Christianisme était une grande menace pour la société chinoise. D’autres auteurs l’ont blâmé pour la chute de la dynastie des Ming. Par la suite, les auteurs ont continué à produire des écrits anti-Christianisme ce qui a toujours limité une percée de cette religion en Chine.


Falun Gong : Un militantisme déterritorialisé


« Falun Gong : Un militantisme déterritorialisé »
Texte de Marc-André Pilon

Benoît Vermander est un sinologue et politicologue français. Ce dernier est directeur de l’Institut Ricci de Taipei en plus d’être consultant pour le Conseil Pontifical pour le dialogue interreligieux. L’essentiel de son œuvre porte sur les religions chinoises ainsi que sur le rôle de la Chine dans la mondialisation.
Tout d’abord, Vermander débute en nous faisant un bref historique des évènements répressifs menés par le gouvernement chinois à l’encontre des membres du Falun Gong dans les années suivant la grande manifestation du 25 avril 1999. La période suivant le 22 juillet 1999, date à laquelle le mouvement fut officiellement déclaré illégal, fut marquée par une recrudescence du nombre de manifestation organisées par le Falun Gong combiné par le fait même à une forte escalade de la brutalité policière envers des manifestants généralement très pacifiques qui en résultat par l’arrestation, selon Amnistie Internationale, de milliers de membres qui aboutirent soit en prison (où plusieurs décédèrent), à l’hôpital psychiatrique ou encore dans des camps de rééducation. Toutefois, à partir de 2001, le mouvement de contestation en Chine se marginalisa et l’on assista à une forte baisse de la capacité de mobilisation du Falun Gong dans le pays, qui néanmoins, fut largement compensé par l’expansion du mouvement à l’échelle internationale.  

vendredi 14 septembre 2012

La guerre médiatique entre le gouvernement chinois et le Falun Gong


La guerre médiatique entre le gouvernement chinois et le Falun Gong 

Par Jérôme Laperrière

Textes étudiés : A Trail of Blood, sur le site internet de l’ambassade chinoise aux États-Unis, le texte n’est pas signé. L’auteur en est donc inconnu. Lien internet : http://www.china-embassy.org/eng/zt/ppflg/t36585.htm
Facts about the So-called "Shen Yun" Performance by the "Falun Gong": article non signé publié le 3 février 2012 sur le site de l’ambassade.
Lien : http://www.chinaembassy.org/eng/jbwzlm/other/t910312.htm
Plusieurs  atricles trouvés sur le site (...) qui remettent en question les dire du gouvernement chinois, surtout concernant le cas des 1400 morts :
- More on the Propaganda About "1400 Deaths": Article qui n’est pas signé, sur le site internet Minghui.org. Lien : http://en.minghui.org/html/cate-47/
- Exposing the Truth of the "1,400 Death Cases": My Son's Death Has Nothing To Do With Falun Gong, écrit par Xia Zurong, 20 janvier 2002, sur le site web Minghui.org. Lien: http://en.minghui.org/html/articles/2002/1/20/17934.html
- False Propaganda, article non signé, sur le site weg MingHui.org. Lien : http://en.minghui.org/html/cate-101/

American Missionnaries and the Chinese Communists


Texte de Gabriel Leblanc

Canevas 3B

An unlikely Peace: American Missionnaries and the Chinese Communists. 1948-1950, par Nancy Bernkopf-Tucker, 1976, p.97-116

Cet extrait se situe dans la période de la fin de la seconde guerre mondiale en Chine. Le Parti Communiste Chinois (PCC) prit le pouvoir et la révolution ne se fit pas sans casse. Le but de cette analyse, annonce l’auteure, est de décrire la réalité à laquelle ont fait face les missionnaires lors du second renvoi généralisé des missions mais plus précisément l’impact que leur présence a pu avoir sur la Chine, les politiques et actions gouvernementales mises en œuvre. 

Suite à la première expulsion du Christianisme en sol Chinois, il y a eu une sorte de « tradition anti-missionnaire » Les groupes s,installlaient malgré tout, mais faisaient face à une résistance. L’attitude oficielle du PCC était de tolérance sous restrictions. Les missions étaient toutes gérées par des instances supérieures, et l,auteur nous informe sur le « Foreign Mission Conference », dont ses missions en chine bénéficiaient d’un cinquième de leur budget mondial, soit 6 567 056$. Près de la moitié de leurs missionnaires s,y trouvaient, soit 2 246 sur 4 992. Toujours en 1949, les avoirs des missions sous le joug du FMC comptaient pour plsu de 70 Millions de dollars, comptant 248 hôpitaux, 13 collèges plsu de 50 instituds de théologie,. Les YMCS supportaient le travail dans 40 centres urbains, et les terrains, propriétés des missions du FMC avaient une valeur impressionnante et toujours grandissante, énonce mme Tucker. Le nombre et la valeur exactes ne sont pas disponibles, les papiers officiels concernant les valeurs des terrains et des bâtisses ont été détruits par les japonais et les chinois. 

Révolution Taiping


Texte de Gabriel Leblanc
Canevas 3A
Révolution Taiping
Texte de Philip A. Kuhn

Ce texte, extrait d’un livre par Philip A. Kuhn,  analyse les causes de la Révolution Taiping qui a eu lieu au milieu du 19e siècle. De prime abord il serait légitime de s’attendre à un récit historique de cette révolution, qualifiée par l’auteur de « probablement le désastre le plus gigantesque que l,Homme aie créé » mais il s’agit plutôt d’une analyse sur les causes et les évènements ayant mené au début de ce tout.  
La Révolution Taiping a été un soulèvement populaire entraîné par le leadership d’un seul homme, Hung Hsiu-ch’Ûan, dans la période de la seconde vague de missionnaires Catholiques en terre Chinoise. Hung Hsiu-ch’Ûan a passé de 1837 à 1847 à passer de village en village dans la province de Kwangzhi, à convertir nombre de Hakkas, des résidents indigènes réprimés dont l’économie rivalisait avec l’Élite Chinoise. Le Peuple Hakka était une minorité habile pour les fermes. Cette habileté fut exactement ce qui les rendait puissants  économiquement. Ils tenaient à leur unicité, tant à leur langage qui datait du 18e siècle, qu’ à leurs liens de sang. C’était un peuple fier et progressiste, selon les dires de l’auteur.  Cette distinction entre les Hakkas et les Chinois était ce qui agaçait l’état, motivant leur discrimination.
L’auteur souligne que l’inspiration transformant M. Hung ne résulte pas du travail des missionnaires Chrétiens, mais plutôt de 3 éléments distincts : une dépression, la lecture d,un recueil de textes religieux et une hallucination prolongée. 

CRÉDULES OU CRÉTINS


Texte de Gabriel Leblanc

CRÉDULES OU CRÉTINS

Ce texte traite du travail du maître Qi Yan Xin, qui utilise le Qi pout guérir des gens malades. C’est un extrait d’un recueil de 14  “guérisons” par radiance de Qi. C’est un texte extrêmement subjectif, qui vise à renforcer la croyance des gens déjà conquis. 

Le récit de ladite guérison est montée comme un récit scientifique, avec des dates, des heures, des citations. L’auteur, l’assistant du maître Xin, qui se fait appeler docteur Xin, décrit l’action avec émotion et parti-pris, sans aucune marge pour les explications autres possibles, utilisant un vocabulaire émotif et des détails sympathisants. Par exemple, ledit malade est non seulement un pauvre homme âgé, mais en plus, c’est un révolutionnaire , et ex-homme d’état, qui a besoin de respirer avec une bombonne d’oxygène 24heures par jour. Les références a cet hommes sont toujours “the retired statesman”, touchant les valeurs nationalistes des lecteurs, amadouant subtilement leur sympathie pour ce qui est à suivre. 

False propaganda


Texte de Gabriel Leblanc

Canevas 2C 
False propaganda

Ce texte traite du biaisage gouvernemental des médias et des nouvelles, à des fins de modelage des mentalités citoyennes. Modeler, mouler les esprits à l’mage et à l’intérêt du parti communiste chinois. 

L’auteur a pour but de mettre à la lumière du jour les manigances en question et met à notre disposition 7 liens qui vont nous ouvrir les yeux. 

Li Hongzhi, fondateur du falun gong, est une icone parmi les adeptes du falun gong. On parle d’Adeptes dans le sens propre du terme, le falun gong n’étant pas une religion mais plutôt une voie suivie par des gens, de leur libre choix : une secte, donc dans son sens non-péjoratif : une voie spirituelle qui n’est pas reconnue par l’état. 

Biographie de Li Hongzhi

Le gouvernement chinois veut lui enlever toute crédibilité, voire le transformer en pariât, car son image est la force de son mouvement. Il craint ce mouvement car il n’est pas encadré donc libre de pensées. Ses pratiquants sont si nombreux, qu’il représente une force de renversement potentielle. 

Falun Gong : la tentation du politique


Résumé de Jocelyn Morand-Contant

David Palmer « Falun Gong : la tentation du politique », Critique internationale 2/2001 (no 11), p. 36-43. 

David Palmer est un anthropologue et se spécialise dans la religion en Chine moderne. Il est également responsable du Centre de l'École Française d'Extrême-Orient à Hong-Kong. 
Dans l’article de David Palmer, ce dernier met en relation le lien qu’il y a entre la montée en puissance d’une organisation non gouvernementale et la réaction du gouvernement face à cette organisation. Il explique entre autres les différents moyens que le gouvernement utilise pour nuire à ce mouvement. Le gouvernement peut également aider le mouvement à grandir si celui-ci sert les intérêts de l’état. Dans tous les cas, le parti veut éviter qu’une organisation nuise à sa légitimité ou bien qu’elle remette en cause l’ordre social établi. 
Au début de son article, Palmer explique que les sectes religieuses existaient bien avant le Falun Gong et que certaines provoquaient des révoltes. C’est le cas des sectes taoïstes qui ont provoqué des révoltes contre la dynastie des Han orientaux il y a plus de dix-huit siècles. Les sectes étaient sévèrement réprimées selon Palmer et elles se transformaient en sociétés secrètes. Palmer explique également que des sectes ont connu une grande popularité durant la période républicaine et qu’elles furent réprimées par le Parti communiste en 1949 lors de son arrivée au pouvoir. Malgré la répression, le contenu de certaines sectes a réussi à survivre à travers les institutions médicales de l’État. Les cadres et les dirigeants avaient accès aux différentes techniques du qigong. Cependant, les institutions officielles du qigong ont été fermées durant la Révolution culturelle.

Traditional Medicine and Pseudoscience in China


Traditional Medicine and Pseudoscience in China: A Report of the Second CSICOP Delegation (Part 1 and 2)
Special Report
Barry L. Beyerstein and Wallace Sampson
Volume 20.4, July / August 1996

Par Jérôme Laperrière

Le CSI est une organisation crée en 1976, regroupant plusieurs membres de la Barry L. Beyerstein est professeur en psychologie à l’Université Fraser, à Burnaby, en Colombie-Britannique.  Son objectif est d’encourage la recherche scientifique sérieuse sur les phénomènes paranormaux. 

Dr Wallace Sampson travaille pour The Scientific Review of Alternative Medicine et est membre du National Council Against Healh Fraud. Il est aussi professeur de médecine à la Stanford School of Medecine. Il enseigne l’analyse critique de la médecine alternative à l’Université de Stanford. 

L’article en question commence par un résumé des relations qu’a entretenu le CSICOP avec des scientifiques chinois ainsi que des pratiquants de la médecine traditionnelle chinoise dans le passé. On donne en exemple le cas de maîtres de qigong qui se sont présentés avec de jeunes enfants ayant apparemment des dons surnaturels. Il s’est avéré que les enfants se trouvaient incapables de manifester leurs « pouvoirs » dans un environnement contrôlé. 

A Trail of Blood


Texte de Karl-Philippe Gauthier-Sanchez

A Trail of Blood: How Falun Gong Ruined Lives of Ordinary People

Le texte A Trail of Blood est un texte disponible sur le site de l’ambassade chinoise à Washington DC. L’auteur du texte n’est pas dévoilé sur le site, mais le caractère officiel de la publication le rend donc digne de mention.
Le texte a pour but très clair de démoniser le Falun Gong en exposant des histoires de meurtres et de suicide dignes de tout bon film d’horreur hollywoodien. Pour se faire, l’auteur numérote quatorze histoires à dormir debout dans lesquelles des pratiquants du Falun Gong auraient commis des actes extrêmement violents, et ce, souvent envers des membres de leur propre famille. Pour montrer la portée du culte démoniaque, des histoires de partout en Chine sont utilisés et les pratiquants sont de tous les âges et sexes. 
Je crois qu’un exemple est de mise pour démontrer l’ampleur des actes qu’auraient soi-disant proférer ses pratiquants du Falun Gong. Le récit numéro 8, par exemple, raconte l’histoire de Li Ting, un jeune homme de 17 ans qui pratiquait le Falun Gong depuis une semaine. Celui-ci aurait assassiné ses deux parents à l’aide d’un couteau le 20 mars 1999. Lorsque les policiers l’ont interrogé au sujet des meurtres, il dit croire qu’il était Bouddha et que ses parents étaient des démons, tout en demandant aux policiers s’il n’était pas supposé tuer des démons. L’auteur précise ensuite que le jeune homme fut par la suite diagnostiqué de schizophrénie très sévère.

Anatomy of Regime Repression in China


Anatomy of Regime Repression in China de James Tong

Résumé par  Anne-Frédérique Déry

TONG, James. «Anatomy of Regime Repression in China : Timing, Enforcement Institutions and Target», Asian Survey, vol. 42, n˚ 6, Novembre/Décembre 2002, pp. 195-820.
James Tong, professeur à l’Université du Michigan spécialisé en politique chinoise présente cette analyse détaillée du calcul politique complexe derrière la répression du Falun Gong après la grande manifestation du 25 avril 1999. L’article se concentre essentiellement autour de trois questions : Pourquoi avoir attendu la date du 23 juillet de la même année pour bannir officiellement le Falun Gong de Chine ? Quels départements du gouvernement furent mis en charge de toute la campagne de suppression et comment les cibles et leurs sentences furent-elles choisies dans cette foule hétéroclite estimée à plusieurs millions de pratiquants?
En premier lieu, pour ce qui est de la question du «timing», il faut d’abord souligner que, très peu de temps après les événements d’avril, la Chine se retrouvera aux prises avec deux incidents diplomatiques importants c’est-à-dire le bombardement de l’ambassade de Chine à Belgrade ainsi que l’annonce de la «Théorie des Deux États» du président Taiwanais Lee Teng-Hui prônant l’indépendance. Le Politburo de Chine avait donc des affaires plus urgentes à régler à cette période, les affaires extérieures très médiatisées à l’étranger l’emportant sur les affaires intérieures, beaucoup plus discrètes. De plus il est nécessaire de compter un certain délai pour accumuler toutes les informations pertinentes sur le Falun Gong et ses partisans (le secrétaire général Jiang Zemin lui-même ainsi que plusieurs membres exécutifs du Parti n’avaient même jamais entendu ce terme auparavant). 

Lost in the Market, Saved at McDonald’s


YANG, Fenggang, « Lost in the Market, Saved at McDonald’s: Conversion to Christianity in Urban China. », Journal for the Scientific Study of Religion (2005) 44(4):423–441

Texte par Audrey Boivin

L’auteur de l’article « Lost in the Market, Saved at McDonald’s : Conversion to Christianity in Urban China », Fenggang Yang, enseigne la sociologie religieuse à l’Université de Purdue et s’intéresse particulièrement aux religions pratiquées en Amérique et en Chine. Outre cet article publié dans le journal des études scientifiques de la religion, il a à son actif plusieurs autres textes d’importance consacrés à ce sujet et il a par ailleurs reçu quelques prix pour ses publications par le passé. 
Dans l’article dont il est ici question, l’auteur expose les résultats obtenus lors d’une recherche effectuée dans 8 villes chinoises entre 2000 à 2003 concernant les liens entre l’étique chrétienne et la transition économique en Chine. La plus part des rencontres que Yang a eues avec les catholiques protestants chinois ont par ailleurs eues lieu dans des restaurants McDonald’s, symbole du changement culturel et économique de l’époque. Grâce aux statistiques recueillies lors de cette étude, Yang dément entre autre une théorie populaire qui explique la conversion d’une religion à l’autre par le statut social marginal du pratiquant (personne seule, âgées, non-éduqué ou pauvre). En effet, une telle observation au niveau individuel ne permettrait pas selon lui d’expliquer l’important phénomène de conversion qu’a connu la Chine sur une plus grande échelle puisque les résultats de ses recherches démontre clairement qu’une part non-négligeable des nouveaux convertis étaient jeunes, éduqués et travailleurs de la classe moyenne.

lundi 10 septembre 2012

Transcendant Humanity: The Study of Physiocosmology


Par Rémi Langevin

Transcendant Humanity: The Study of Physiocosmology

Cet extrait vient de « The Great Qigong Masters » écrit par Ke Yunlu, le nom de plume de Bao Guolu et Yang Xueke. Tous deux ont étudiés à Beijing avant la révolution culturelle qui les envoya au Shanxi pour la rééducation en 1968. Ils finirent par devenir très connus au niveau national. Ce livre devint très populaire à sa sortie en 1989, mais fini par être banni quand le gouvernement chinois mit fin à la pratique du Qigong.

C'est dans un ton se voulant totalement sérieux, mais totalement ridicule aux yeux de la plus part des lecteurs (comment prendre au sérieux un texte qui dit des choses comme  “In my mind I have a visual image of the many Qigong masters that I know. In your mind do you see this mental picture that I have passed onto you?”) qu'est écrit ce court texte sur la physiocosmologie du Qigong. Tout au long du texte, l'auteur vante son texte qui peu vous enseigner le Qigong et l'amélioration du qi par le simple fait de le lire. Rapidement, à moins d'être un fervent croyant des capacités mystiques du Qigong, le texte perd une certaine crédibilité. L'auteur aurait pu laisser de côté son intérêt pour les ovnis et extraterrestres.   

Le qigong au carrefour des « discours anti »


Texte de Marc-André Pilon

« Le qigong au carrefour des « discours anti », de l’anticléricalisme communiste au fondamentalisme du Falun Gong. »

Dans ce texte, David Palmer nous informe sur la présence en Chine d’une multitude de discours anticléricaux entre divers protagonistes. 
Tout d’abord, selon l’auteur, le qigong moderne serait le fruit des politiques anticléricales du Parti Communiste Chinois. Celui-ci est né d’un désir direct du PCC de mettre au profit de l’État des techniques traditionnelles corporelles et respiratoires épurées de leurs aspects religieux et superstitieux dans un cadre purement médico-scientifique. Au cours des années 1980, ce qigong moderne, libre de dieux, d’institution et devant être au service d’une révolution scientifique chinoise, se développa largement avec le support de gouvernement.

Zhang Xiangyu: The Circumstances Surrounding Her Arrest


Texte de Zhen Xia Xing

« Zhang Xiangyu:  The Circumstances Surrounding Her Arrest», tiré du du magazine Chinese Sociology & Anthropology.
Chinese Sociology & Anthropology publie des articles sur des thèmes concernant la société chinoise, notamment sur les mouvements sociaux, la culture populaire, les minorités ethniques, les classes sociaux, etc.

Comme le titre l’indique, l’article dépeint les circonstances de l’arrestation d’un leader du mouvement Qigong, Zhang XiangYu. Avant son arrestation, on décrit Zhang XiangYu comme étant aussi populaire qu’une star d’un film et étant capable d’organiser des rassemblements de plusieurs dizaines de milliers de personnes voulant apprendre le Qigong.

L’auteur se questionne surtout sur ce qui se passe pendant sa détention. Elle semble perdre ses moyens face à de simples questions. Pourquoi ne peut-elle pas se guérir d’un simple mal de tête? Pourquoi ne peut-elle pas prédire le futur d’une personne alors qu’elle possède supposément ce pouvoir? Comment son maître peut-il toujours vivre, s’il vit depuis plusieurs milliers d’années? 

samedi 8 septembre 2012

Anatomy of Repression in China


James TONG, Anatomy of Repression in China : Timing, Enforcement Instititutions, and Target

Un texte de Vanie-Ève Aubertin

James Tong est professeur de science politique à l’Université de la Californie à Los Angeles où il est à la tête du département d’études asiatiques. Il se spécialise en politique chinoise et en violences politiques. 
L’article de M. Tong a pour but d’analyser en trois segments l’oppression du mouvement du Falongong qui suit la manifestation du 25 avril 1999 durant laquelle 28 000 pratiquants du mouvement s’étaient mobilisés s’introduisant dans les quartiers généraux du Parti. Le premier segment examine la question du temps. C’est-à-dire le délai entre la manifestation elle-même et les actions prises par le gouvernement pour contrôler la situation. Le deuxième segment analyse quels éléments et personnages parmi le parti et les agences gouvernementales se virent assigner la tâche de prendre en main la problématique du Falongong. Enfin, le troisième segment explique les décisions du gouvernement en ce qui a trait à l’enquête, aux arrestations et aux sentences remises aux personnages reconnus coupables et du processus par lequel le gouvernement arrivait à une conclusion de culpabilité ou non.

Matteo Ricci et la science en Chine


« Matteo Ricci et la science en Chine » de Jean-Claude Martzloff
Par Marie-Ève McCabe

Martzloff Jean-Claude. « Matteo Ricci et la science en Chine », Études, 2010, vol.5, Tome 412, p. 639-649

Jean-Claude Martzloff est sinologue français et directeur de recherche au Centre de recherche sur la civilisation chinoise du CNRS. Ces sujets de recherches principaux sont l’histoire de l’astronomie et des mathématiques chinois.

Cet article est une présentation brève du personnage de Matteo Ricci et de sa contribution en ce qui concerne le partage des connaissances scientifiques entre la Chine et l’Occident. Il s’agit d’un résumé concis de la période et des premières relations entre les missionnaires et les Chinois, en se centrant sur l’œuvre de Ricci. . 

La Politique de conversion de Matteo Ricci en Chine


«La Politique de conversion de Matteo Ricci en Chine» de Jacques Gernet
Par Marie-Ève McCabe

Gernet, Jacques. «La Politique de conversion de Matteo Ricci en Chine»,  Archives de sciences sociales des religions, n⁰36, Jul-Dec.1973,  p. 71-89

Né en 1921, Jacques Gernet est un sinologue français. Il s’intéresse à l’histoire sociale et intellectuelle de la Chine et il a souvent voyagé depuis 1949 en Chine, à Taiwan, à Hanoi et à Hong Kong pour ses recherches. Il fut diplômé en Chinois de l’École pratique des hautes études IVe section en 1948 et devint docteur en lettres en 1956. Il devint membre de l’EFEO et chercheur au CNRS. De 1955 à 1976, il fut directeur d’études à la Vie section de l’EPHE, puis à l’EHESS. Il a également enseigné la langue et la société chinoise à la Faculté des lettres de la Sorbonne de 1957 à 1975. De 1968 à 1973, il fonda et dirigea l’Unité d’enseignement et de recherche des Langues et de civilisations de l’Asie orientale à Paris VII. Par la suite, entre 1975-1992, il enseigna et fut en charge de la chaire d’histoire sociale et intellectuelle de la Chine au Collège de France. Gernet a aussi reçu plusieurs distinctions et a occupé de nombreuses tâches administratives. Par exemple, il fut le fondateur et le responsable d’un groupe de recherche au CNRS sur l’histoire des sciences en Chine, en Corée et au japon entre 1986-1993.

Le qigong au carrefour


Texte de Catherine Durocher

Palmer, David A., « Le qigong au carrefour des « discours anti »: De l'anticléricalisme communiste au fondamentalisme du Falungong"» Extrême-Orient, Extrême-Occident  Volume 24, Octobre 2002 Pages 155-165

Dans ce texte de David A., diplômé de la Sorbonne en anthropologie et spécialiste de la religion et de la spiritualité en Chine moderne, on nous expose les discours anticléricaux en rapport avec le Quigong et le Falungong.
L’auteur fait remarquer que « le qigong moderne est à l’origine un produit de l’anticléricalisme institutionnel du Parti communisme chinois. » Il nous présente le qigong comme faisant partie d’un projet politique. Il fait aussi remarquer que ce n’était pas considéré comme une religion, même si l’on voulait garder tous les pouvoirs qui étaient rattachés sans les dieux ni les institutions. C’est cet état des choses qui fait que le qigong était accepté dans les années 1980.

A First Attempt to Use Zhineng Qigong to Reform Criminals


Résumé de «A First Attempt to Use Zhineng Qigong to Reform Criminals»

Par Anne-Frédérique Déry

Le texte «A first Attempt to Use Zhineng Qigong to Reform Criminals» est en réalité un rapport scientifique rédigé plusieurs années après les expérimentations en question qui eurent lieu en 1989 et 1990. Dans un pénitencier de Shanghai, des scientifiques assistés du maître Qigong Zhang Chuanming tentèrent, par la pratique du Qigong, d’améliorer les conditions physiques et psychologiques des prisonniers tout en leur inculquant de nouvelles valeurs morales. Un groupe de 57 criminels y participèrent la première année et la seconde, environ une centaine. Dans les deux cas, les nombreux scientifiques  (physiciens, psychiatres, chirurgiens etc.) se déclarèrent satisfaits et impressionnés par les résultats obtenus.
L’expérience  débuta par une sélection minutieuse des sujets d’études et par une organisation de la méthode de procédure. Les sujets devaient essentiellement être volontaires et enthousiastes à l’idée du projet. Ils étaient alors évalués par des psychiatres et thérapeutes qui s’assureraient qu’il n’y ait aucun cas de schizophrénie ni de maladies ou déficience mentale graves parmi eux. Les élus étaient alors appelés à participer à une pratique quotidienne en groupe du Qigong, à poursuivre l’étude de cette pratique dans leurs moments libres et à tenir un journal personnel de leurs progrès. 

Spirit and Flesh: Sturm und Drang


Spirit and Flesh: Sturm und Drang

Par Marie-Claire DELAND

Penny, Benjamin, « Spirit and Flesh: Sturm und Drang » Chinese Sociology & Anthropology Volume 27, Numéro 1, Automne 1994, pp 35-47.

Benjamin Penny est actuellement reconnu comme étant un spécialiste des mouvements religieux et spirituels de la Chine moderne et contemporaine. Il est particulièrement fasciné par l'interprétation des religions chinoises chez les Occidentaux, le Falun Gong ainsi qu’à l’engouement populaire pour qigong.