samedi 8 septembre 2012

A First Attempt to Use Zhineng Qigong to Reform Criminals


Résumé de «A First Attempt to Use Zhineng Qigong to Reform Criminals»

Par Anne-Frédérique Déry

Le texte «A first Attempt to Use Zhineng Qigong to Reform Criminals» est en réalité un rapport scientifique rédigé plusieurs années après les expérimentations en question qui eurent lieu en 1989 et 1990. Dans un pénitencier de Shanghai, des scientifiques assistés du maître Qigong Zhang Chuanming tentèrent, par la pratique du Qigong, d’améliorer les conditions physiques et psychologiques des prisonniers tout en leur inculquant de nouvelles valeurs morales. Un groupe de 57 criminels y participèrent la première année et la seconde, environ une centaine. Dans les deux cas, les nombreux scientifiques  (physiciens, psychiatres, chirurgiens etc.) se déclarèrent satisfaits et impressionnés par les résultats obtenus.
L’expérience  débuta par une sélection minutieuse des sujets d’études et par une organisation de la méthode de procédure. Les sujets devaient essentiellement être volontaires et enthousiastes à l’idée du projet. Ils étaient alors évalués par des psychiatres et thérapeutes qui s’assureraient qu’il n’y ait aucun cas de schizophrénie ni de maladies ou déficience mentale graves parmi eux. Les élus étaient alors appelés à participer à une pratique quotidienne en groupe du Qigong, à poursuivre l’étude de cette pratique dans leurs moments libres et à tenir un journal personnel de leurs progrès. 

Il fallait également choisir le type de Qigong qui conviendrait le mieux aux conditions de vie des sujets et aux résultats souhaités. Le Zhineng Qigong a été choisi tout naturellement pour sa grande simplicité, ses mouvements s’adaptant facilement aux petits espaces ce qui rend possible sa pratique dans une cellule de prison et surtout pour l’importance qu’il accorde à la moralité et l’art de vivre en société.  
Si les résultats physiques sont relativement faciles à identifier  et à prouver (guérison de surdité, amélioration de l’état général des organes vitaux et des membres, disparition de migraines et autres phénomènes que plusieurs scientifiques  diplômés qualifièrent de «miraculeux»), l’auteur admet que les résultats  psychologiques du test le sont beaucoup moins. On remarque toutefois chez plusieurs sujets une augmentation de la culture générale et du bien-être, une nette amélioration de l’attitude des prisonniers les uns envers les autres et aussi envers le personnel et, il serait difficile d’en faire abstraction, un regain d’amour et de confiance envers le Parti Communiste de Chine. 
L’auteur du rapport tire trois importantes conclusions  de cette expérimentation : Le Qigong parvient à «régulariser la partie du cerveau causant l’instabilité et la nervosité» (p.93). Sa pratique est bénéfique non seulement pour les prisonniers eux-mêmes mais aussi pour le personnel et l’administration de la prison et enfin, le Qigong, si pratiqué en harmonie avec les politiques réformatrices du Parti Communiste de Chine, peut non seulement amener à redonner ses lettres de noblesse aux institutions incarcérales de Chine mais aurait également le plein potentiel de se bonifier avec le temps.  Bref, pour reprendre les mots exacts de l’auteur, la pratique du Zhineng Qigong dans les pénitenciers pour réformer les criminels aurait « bien des avantages et aucun inconvénient.» (p.93)

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