dimanche 29 janvier 2012

Refashioning Festivals in Republican Guangzhou



Shuk Wah Poon, “Refashioning Festivals in Republican Guangzhou”. Modern China 30(2) 2004: 199-227.


Texte de Rémi Langevin


Shuk Wah Poon est assistante professeure au département d'histoire de l'Université Lingnan à Hong Kong.


Septembre 1929 eut un grand vent de changement, le gouvernement Nationaliste a abolit à Guangzhou la fête de mi-automne; qui est habituellement une fête très importante pour les chinois. Cette abolition arrive dans le but de se moderniser et laisser les vielles superstitions derrière.  Pour le gouvernement Nationaliste, les festivals traditionnels ne pouvaient pas faire partir du Nouvel Age chinois et cela à cause du fait qu'ils puisaient leur essence d'êtres célestes ou de fantômes; de plus Sun Yat-Sen a abolit le calendrier lunaire en 1912, donc peu de « superstitions » furent maintenues. Le gouvernement durent trouver d'autres jours de fête pour les remplacer, comme le jour national et l'anniversaire de Sun Yat-Sen; des événements aux allures plus modernes. La population n'ayant pas de congés ce qui les faisaient travailler à longueur d'année, le gouvernement revint sur ses pas et ramena en 1930 les festivals d'autrefois comme le festival du bateau dragon et la fête de mi-automne; mais les intégra au calendrier solaire, se qui alla avec la modernisation dans un sens que ces fêtes avaient des liens avec l'idéologie du gouvernent nationaliste.

Laïcité: Questions à propos d'une loi centenaire


Texte de Zhen Xia Xing


Maurice Barbier,  « Laïcité: Questions à propos d'une loi centenaire », le Débat, 2003/5 no127, p.143-157.


Maurice Barbier est un politicologue. Il a enseigné les sciences politiques en Algérie, puis à l’université Nancy-II de 1975 à 2002, année où il a pris sa retraite.


Le texte « Laïcité: questions à propos d’une loi centenaire » a été écrite en 2003. La loi centenaire en question est la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État en France. L’auteur se demande comment commémorer cette loi, s’il faut la modifier pour l’adapter pour répondre aux besoins d’aujourd’hui, notamment en raison de la présence d’une importante communauté musulmane. 
Pour commémorer cette loi, il est important de se rappeler les conditions de son élaboration, la diversité de ses dispositions et finalement les événements qui ont marqué son application. La loi de 1905 a été promulguée dans un contexte religieux tendu. L’Église catholique menait un combat face aux congrégations religieuses depuis une trentaine d’année. Un an auparavant, il y eut rupture des relations diplomatiques entre le Saint-Siège et l’État français. La loi reconnaît la liberté de conscience et le libre exercice des cultes (article 1er), mais interdit le financement de cultes (articles 2). Au fil des années, elle a été amendée ou améliorée, notamment sous le régime de Vichy qui permit aux associations culturelles de recevoir des dons et des legs.
Un siècle plus tard, les acteurs ne sont plus les mêmes. Si en 1905, la France devait traiter le problème de l’Église catholique, aujourd’hui, elle doit faire face aux diverses question soulevées par l’islam en France. On s’est donc demandé s’il fallait modifier la loi. D’un côté, la question sur le financement des cultes a été soulevée par la communauté musulmane. En effet, la loi de 1905 interdit la subvention des cultes. D’un autre côté, si on prend en considération les demandes de la communauté musulmane, il faudrait aussi l’appliquer à toutes les demandes des autres communautés religieuses. De façon générale, cette loi fait l’objet d’un respect général et a produit les effets recherchés.

Religion and State in a Post-War Taiwan




Texte de Daphnée Roy-Langelier


Paul R. Katz
«Religion and State in Post-War Taiwan» «The China Quaterly» 




Katz est chercheur à l’Academia Sinica de Taiwan. Ses recherches portent sur la présence des religions à Taiwan. Il focuse son domaine d’étude sur les rituelles religieux taiwanais dans la pratiques et dans les écrits. Il s’intéresse aussi aux impacts de la religion sur la société (système politique, système juridique..) et comment la société modifie à son tour les conceptions des différentes croyances dans son paysage religieux. 


Ce texte se concentre sur le fleurissement des différentes traditions religieuses sur l’île de Taiwan au lendemain de la guerre. Ce territoire anciennement sous gouvernance chinoise est devenu indépendant en 1971. Suite à cette séparation et à la levée de la loi Martial (1987) le développement des religions sur l’île de Taiwan s’est  considérablement accru. 

La campagne antireligieuse de 1922


Texte de Thierry Saint-Jour


Bastid-Bruguière Marianne. La campagne antireligieuse de 1922. In: Extrême-Orient, Extrême-Occident. 2002, N°24, pp. 77-94.


Marianne Bastid-Bruguière voit le jour le 13 novembre 1940 en France. Elle est sinologue et est graduée de l'École normale supérieure et de l'Institut national des langues et civilisations orientales.


Dans le texte ''La campagne antireligieuse de 1922'', l'auteure Marianne Bastid-Bruguière explique les origines de la répression religieuse qui touche la Chine dans les années 1920. Ce mouvement antireligieux prends naissance le 4 mai 1919, date où de nombreux intellectuels chinois clament la supériorité de la science par rapport à la religion. Ces mêmes intellectuels sont inquiets de voir la religion prendre une place importante de la société chinoise et jugent conséquemment qu'il faut mener une lutte active contre cette dernière. Mais cette lutte antireligieuse qui à l’origine inclut toutes les religions populaires tels que le bouddhisme, le confucianisme et le taoïsme touche plus durement le christianisme. Pourquoi touche-t-elle plus durement le christianisme ? Pour de nombreux intellectuels et étudiants chinois, la religion chrétienne représente une forme d’intrusion étrangère de la part des Occidentaux. Cette intrusion est vu comme un moyen de l'Occident d'imposer ses idées capitalistes, idées qui sont contraires à l'idéologie marxiste-léniniste qui prône la défense des prolétaires contre les ''démons capitalistes''. La religion chrétienne est donc vu comme une atteinte sérieuse à la souveraineté nationale chinoise. Cette position antireligieuse par rapport au christianisme est soutenue par le manifeste de la Ligue étudiante antichrétienne de Shanghai du 9 mars 1922. L'auteure note l'importance des arguments anticléricaux venant d'intellectuels et d'étudiants chinois ayant voyagé en France qui mettent l'accent sur les crimes commis par l’Église en évoquant par exemple l'Inquisition.

Un vandalisme d’État en Extrême-Orient?


Text de Marc-Antoine Arel


Nathalie Kouamé et Vincent Goossaert, “Un vandalisme d’État en Extrême-Orient? Les destructions de lieu de culte dans l’histoire de la Chine et du Japon, ». Numen 53 (2006).
Nathalie Kouamé est une historienne, enseignant l'Histoire du Japon à l'INALCO, et Vincent Goossaert est Chargé de recherche au CNRS, équipe « Groupe de sociologie des religions et de la laïcité ».


À travers ce texte, les auteurs expliquent les faits vandalisme qui ont marqués l’histoire de la Chine et du Japon. Malgré la conception généralisée que l’Extrême-Orient constitue une terre de tolérance pour les religions, les auteurs réitèrent le fait que le vandalisme constitue un aspect majeur de la politique religieuse menée par les pouvoirs politiques de l’époque.

Belief in Control: Regulation of Religion in China


Texte de Sandra Bazelais


Belief in Control: Regulation of Religion in China


Pitman B. Potter est directeur de l’Institut de recherche asiatique de University of British Columbia. Il est aussi professeur de droit et directeur des études légales chinoises à la faculté de droit de UBC.
La Chine a subit beaucoup de contrôle social. Celle de la religion était imposer par des politiques du CCP (Chinese Communist Party) qui se divisait en plusieurs branches dont chacun se préoccupait d’un secte particulier en dictant des lois et sous des contrôles administratives. Nous parlons ici de contrôle d’activité religieuse, suppression de campagne, etc.
Le parti politique CCP reconnaissant l’existence de cinq religions : Bouddhisme, Taoïsme, Islam, Christianisme et le Protestantisme. Les religions populaires,  cultes ou autres, étaient en dehors de la limite de protection. Leur but premier était de  renforcer son contrôle en accord avec la loi et en guidant activant celle-ci pour qu’elle puisse s’adapter à une société socialiste. Toutes activités religieuses qui s’opposaient au Parti et au système socialiste, en ébranlent l’unification du pays, la stabilité sociale, étaient sanctionnées. Bien qu’un contrôle accru interne fût surveillé, il n’en était pas moins de ceux qui venaient de l’extérieur voir de pays étrangers comme les États-Unis. La religion se devait de s’adapter à la société dominante et conduire ses activités dans un cercle déterminé par la loi et convenir au progrès social et culturel. Toute entrave de ces principes par les religions et les pratiquants se voyant punir par le gouvernement.

Pour une définition de la laïcité française


Texte de Karl-Philippe Gauthier-Sanchez


Barbier Maurice , « Pour une définition de la laïcité française » , Le Débat, 2005/2 n° 134, p. 129-141.


  Maurice Barbier est un politicologue français qui s’intéresse principalement à la politique française et à ses applications à travers le monde et au niveau national. Il a rédigé, entres autres, un ouvrage complet sur la laïcité et ses implications dans la société française contemporaine. 
Dans son article « Pour une définition de la laïcité française », il élabore, comme le titre l’indique, une définition étoffé de sa conception de la laïcité et de ses applications dans la société française. Son argumentation se base en majeure partie sur la situation actuelle qui remet en question ou tente de redéfinir la laïcité par rapport aux nouveaux arrivants musulmans en France (la situation semble relativement similaire aux débats actuels vis-à-vis les signes religieux à l’école ici même). 

La campagne antireligieuse de 1922


Texte de Pascale Couturier
Bastid-Bruguière, Marianne. La campagne antireligieuse de 1922. In: Extrême-Orient, Extrême-Occident. 2002, N°24, pp. 77-94
Marianne Bastid-Bruguière est agrégée d’histoire et de géographie et se spécialise sur la Chine contemporaine et moderne. Elle a enseignée et a fait des projets de recherche à Pékin et en France. Ses ouvrages lui ont donné une renommée internationale dans le monde de la sinologie et de l’histoire chinoise moderne. 
Dans le chapitre « La campagne antireligieuse de 1922 » de son livre Extrême Orient, l’auteure observe la campagne antireligieuse d’un angle nouveau. Elle tente de démontrer en quels points celle-ci témoigne d’anticléricalisme, d’influences occidentales et d’influences chinoises. Afin d’appuyer son argumentation, Bastid-Bruguière fait référence à de nombreux articles et monographies sur le sujet, ainsi que des correspondances de l’époque et des archives du Komintern. 

jeudi 26 janvier 2012

La campagne antireligieuse de 1922


Texte de Victor Klein


Bastid-Bruguière Marianne. La campagne antireligieuse de 1922. In: Extrême-Orient, Extrême-Occident. 2002, N°24, pp. 77-94


Marianne Bastid-Bruguière est une sinologue française. Elle a enseigné à Pékin et en France. Elle s’intéresse particulièrement aux questions d’éducation en Chine ainsi qu’aux relations franco-chinoises. 


L’auteure veut à travers son texte : La campagne anti-religieuse de 1922, exposer les nouveautés dans le discours anti-religieux chinois au vingtième siècle. Une de ses nouvelles composantes étant un anti-cléricalisme exacerbé.


Elle se sert pour soutenir sa thèse de nombreux articles publiés dans les revues de l’époque, des archives du Komintern, de compte-rendus de conférences et de correspondances entre intellectuels chinois. 

lundi 23 janvier 2012

Lectures pour la semaine du 30 janvier

Pascale, Marianne Bastid-Bruguière. “La campagne antireligieuse de 1922.”
Zhenxia Xing, Maurice Barbier,  "Laïcité:  Questions à propos d'une loi centenaire."
Julie-Pier, Kouamé et Goossaert, "Un vandalisme d'État en Extrême-Orient?"
Sandra, Potter, "Belief in Control"
Victor, “La campagne antireligieuse de 1922.”

Le concept de la religion en Chine et en Occident


Texte de Thierry Saint-Jour


Dans le texte de l'auteur Vincent Goosseart, ce dernier explique comment le concept de religion en Chine en prenant en considération l’ensemble des luttes entre l’État chinois et les structures religieuses
de la société depuis la fin du 19e siècle. L'auteur divise son raisonnement en quatre parties.


En premier lieu, il parle des structures religieuses en Chine en énumérant les formes de pratiques religieuses individuelles (méditation, techniques de salut, techniques du corps dont les arts martiaux, accès à la connaissance et à la révélation par la transe et l’écriture inspirée) et collective (cultes aux saints locaux, aux ancêtres, rites funéraires), tout cela s’inscrivant dans la cosmologie chinoise. Il y a trois religions phares en Chine qui sont le bouddhisme, le tatoïsme et le confucianisme. Ces dernières sont composées de quatre éléments : un clergé, une liturgie, un canon et des centres de formation. L’auteur met en évidence que les Chinois n'adhèrent pas nécessairement à ces religions mais plutôt aux communautés de culte. Tout ceci entre en contradiction avec ce qui se fait en Occident car la religion est un outil pour construire l'unité spirituelle du peuple.


Par la suite,  l'auteur énonce cinq religions reconnues par la République qui sont les suivantes : catholicisme, protestantisme, islam, bouddhisme et taoïsme. Mais dès le début du 20e siècle, la religion de superstition force les fonctionnaires chinois à agir. Dans cette campagne d'épuration, les ''vraies religions'' et les héros comme Confucius sont de mise.


Finalement, l'auteur explique la réinvention des religions où on intègre des notions occidentales religieuses afin de les moderniser au cours des années 1900. Par exemple, le bouddhisme se réinvente en en évoquant la démarche spirituelle, morale et philosophique de l'individu. Les notions occidentales de religion influencent donc les religions chinoises.

1898 : The Beginning of the End for Chinese Religion ?


Texte de Sandra Bazelais Blog1 


Vincent Goossaert, «1898 : The Beginning of the End for Chinese 
Religion ?» Journal of Asian Studies, 65-2, 2006, p. 307-336.


Vincent Goossaert est historien et chercheur au CNRS au « Groupe Sociétés, Religions, Laïcités ».
Tout d’abord, Vincent Goossaert consacre une toute petite partie de son ouvrage à distinguer la différence du terme religion du point de vue occidental de ce qu’elle représentait en Chine.
Dans son texte, l’auteur parle du point tournant de la Chine moderne dans sa gestion de la religion. Le 10 juillet 1898, s’amorce une loi sur la confiscation des temples dans le but de reformer les institutions. Bien qu’on parle des temples, il faut préciser que ceux en question sont les monastères Bouddhiste et taoïste qui sont considérés comme impropres qui vont être particulièrement touchés. Ce n’était pas l’idée que prônaient ces  religions qui étaient mauvaises en soi, mais plutôt la tournure que prenait la pratique de ceux-ci qui tournait à l’idolâtrie, violence dû à l’enseignement des ‘clergés’. La destruction des temples et de leurs effets serviraient d’autant plus comme moyen de financement, à la construction d’institut pour l’éducation  en premier lieu par la suite des bureaux administratives en autres et du même coup, faire disparaître les religions qui influençaient le peuple vers le mauvais penchant pour prôner la  `’vrai’ religion de  la Chine ; le confucianisme.

Three Major KMT laws on temples


Nicolas Proulx
Résumé 1
Three Major KMT laws on temples


Entre 1928 et 1929, le Kuomintang (Parti Chinois Nationaliste), alors à la tête de la République de Chine, dominant en théorie toute la Chine, s’intéresse à augmenter le contrôle de la population en promulguant un ensemble de lois sur les établissements religieux ; ce qu’ils contiennent, ceux qui s’y trouvent et ce qu’ils font. Ces trois lois sont le « Simiao Dengji Tiaoli » (Règles pour l’enregistrement des temples) le 2 octobre 1928, le « Simiao Guanli Tiaoli » (Règles pour l’administration des temples) le 25 janvier 1929 et le « Jiandu Simiao Tiaoli » (Régulations de l’observation des temples) le 7 décembre 1929. Ces différentes régulations ont pour but de poser un contrôle plus important sur la religion et sur ce que ses membres possèdent, démontrant une crainte certaine du pouvoir des décideurs religieux. Néanmoins, la troisième loi est un relâchement certain de l’emprise de l’état sur la religion par son annulation de la deuxième loi et son contrôle moins rigoureux que les précédentes lois.

dimanche 22 janvier 2012

1898 : The Beginning of the End for Chinese Religion ?


Texte de Vanie-Ève Aubertin


Vincent Goossaert, «1898 : The Beginning of the End for Chinese Religion ?» Journal of Asian Studies, 65-2, 2006, p. 307-336.


Vincent Goossaert est historien spécialisé dans les religions en Chine et leur impact sociologique.
Dans son texte, l’auteur cherche à mettre à jour les éléments du contexte politique et social, d’avant la révolution républicaine chinoise de 1911, qui ont rendu possible l’avènement de la réforme religieuse. Il soutient que même si l’édit de 1898 pour la destruction des temples n’a eu un effet que très limité dans l’immédiat, il a tout de même enclenché, à cause du climat politique et social, un mouvement pour la destruction des temples pour en faire des écoles. La vision de l’auteur est intéressante dans le contexte du cours, car elle nous permet d’étudier la première réforme religieuse de la Chine moderne si ce n’est que cette réforme fait partie intégrante du processus de modernisation. Ainsi, il nous est possible de constater le rapport entre l’État impérial et la religion dans ce temps de troubles politiques. 

Unreconciled Differences: The Staying Power of Religion


Texte de Jocelyn Morand-Contant


Peng Liu, “Unreconciled Differences: The Staying Power of Religion.” dans Jason Kindopp and Carol Lee Hamrin, eds., God and Caesar in China, pp. 149-164.


Liu Peng est un spécialiste de la religion chinoise à l’époque moderne. Il a obtenu en 1986 le plus haut diplôme que l’on peut obtenir en World Religion Research à la Chinese Academy of Social Sciences. Il est présentement affilié à l’Institute of American Studies et la Chinese Academy of Social Sciences. 
Liu Peng commence son article en expliquant que la religion est ressortie des relations entre les États-Unis et la Chine lors des événements du 11 septembre. La nécessité de coopérer pour contre le terrorisme a fait ressurgir la notion de liberté religieuse. Il explique également que la Chine et les États-Unis sont devenus de plus en plus lié économiquement au cours des années 80 et que cette nouvelle relation force les deux pays à coopérer sur tous les sujets dont la religion. Les deux pays sentent qu’ils ont une grande obligation de travailler ensemble pour maintenir une stabilité mondiale.

The Late Qing Religious Landscape


The Late Qing Religious Landscape
 Alexandre P. St-Pierre Blog 1


1. Jusqu’à quel point doit-on comprendre l’empereur/ gouvernement chinois comme étant des institutions religieuses?
L’empereur détenait son pouvoir par mandat céleste. Son rôle était de contrôler et guider les rites, traditions et l’organisation du pays. Dans les faits, très peu de contrôle était fait sur le sujet et l’empereur n’intervenait que lorsqu’il le jugeait nécessaire afin de préserver le caractère moral de son empire. Par conséquent, l’état impérial chinois était du même fait religieux. La religion étatique jouissait toutefois de beaucoup moins de liberté dans l’interprétation et la pluralité des rites que la cours. Certains devaient être conduits par l’empereur lui-même ou des officiels hauts placés et leurs était exclusif. Vers la fin de l’état impérial Qing, le fonctionnement gouvernemental permettait, avec restrictions, l’exercice des 3 cultes principaux le confucianisme, le bouddhisme et le taoïsme mais exerçait un contrôle sévère sur les cultes qui étaient considérés impropres. 

1898 : The Beginning of the End for Chinese Religion ?


Texte d’Annabelle D.


Vincent Goossaert, «1898 : The Beginning of the End for Chinese
Religion ?» Journal of Asian Studies, 65-2, 2006, p. 307-336.


L’auteur a obtenu son doctorat à l’École pratique des hautes études (EPHE) de Paris en 1997, est chercheur associé au Centre national de recherche scientifique (CNRS) depuis 1998 et est à la
tête du Groupe Sociétés, Religions et Laïcités (GSRL) depuis 2004. Goossaert se spécialise dans l’histoire religieuse de la Chine prémoderne et moderne.


Dans son texte «1898 : The Beginning of the End for Chinese Religion?», Vincent Goossaert s’intéresse aux évènements qui ont mené à la destruction des temples et la montée des politiques contre la superstition de 1898 à aujourd’hui dans l’empire du milieu.  L’hypothèse de l’auteur est que ce mouvement, qu’il appelle «Destroy temples to build schools» («Détruire les temples pour en faire des écoles») s’est réellement enclenché grâce au moment propice où il s’est formé, c’est-à-dire dans une période de grands changements
dans le discours politique et social sur la r eligion.

Politique religieuse depuis la révolution culturelle


Texte de Nadine Mouhajer


"Politique religieuse depuis la révolution culturelle (1966-1976)". Politique officielle de la République Populaire de Chine, disponible sur le site de l'Ambassade de Chine en France.


La Chine détient une grande richesse au niveau de ses traditions et dans son immense diversité religieuse. Au cours des années, plusieurs régions en Chine ont développées une religion spécifique. On y retrouve cinq principalement religions approuvées par l’État chinois. Le bouddhisme, le taoïsme, le protestantisme, le catholicisme et l’islam. Toutes ses religions cohabitent en harmonie dans un même pays sous la surveillance de ce même État.
La question de religion est très importante en Chine, selon l’article: « Politique religieuse depuis la révolution culturelle (1966-1976) » publiée sur le site de l’Ambassade de Chine en France,  l’État chinois tient à préserver la richesse religieuse que la Chine détient. 

Civic faith and hybrid ritual in nationalist China


Texte de Julie-Pier St-Georges


Civic faith and hybrid ritual in nationalist China 


Le texte suivant; Civic faith and hybrid ritual in nationalist China, a été réalisé par Rebecca Nedostup et publié en 2007. Nedostup s’intéresse aux interactions entre la population et le gouvernement au vingtième siècle. De plus, elle est la directrice du programme des études asiatiques au collège de Boston. Elle a publié plusieurs textes dont le plus récent date de 2009 et s’intitule Supertitious regimes : religion and the politics of Chinese modernity. 


Cet article a pour principal objectif d’établir les relations entre les pratiques populaires et celles politiques à travers le parti nationaliste, le Kuomintang. Cette étude se fait lors de la fin des années 20 et lors des années 30. Le corps de l’article est divisé en quatre grandes sections; The origins of faith, building the national pantheon, spreading the cult of sun et civic faith and hybrid ritual. Tout au long de ce texte, l’auteure appuie ses arguments sur d’autres auteurs ainsi que sur des éléments tirés du Kuomintang. 

General Aspects of Chinese Communist Religious Policy


Texte de Marc-André Pilon


Rensselaer W. Lee III, « General Aspects of Chinese Communist Religious Policy, with Soviet Comparisons », The China Quarterly, No. 19 (Jul.-Sep., 1964), pp.161-173.

L’auteur, Rensselaer W. Lee III,  qui est titulaire d’un doctorat de l’université Stanford en Californie, est un est expert dans les domaines du crime international, des narcotiques, sur la question de la sécurité nucléaire ainsi que sur la Russie. Il a travaillé dans de nombreuses régions du globe pour le compte de divers départements d’états Américains ainsi que pour certaines agences internationales (entre autre la banque mondiale) en lien avec ses compétences. Il est également l’auteur de plusieurs rapports portant entre autre sur le financement du terrorisme, la contrebande de matière nucléaires ou encore le trafic de drogue en Afghanistan.

Politique religieuse depuis la révolution culturelle (1966-1976)


Texte de Marie-France Vaillancourt


« Politique religieuse depuis la révolution culturelle (1966-1976) ».  Politique officielle de la République Populaire de Chine, disponible sur le site de l'Ambassade de Chine en France.


Le présent résumé est plutôt basé sur la traduction anglaise du texte officiel, « Regulations on Religious Affairs », que l’on retrouve à l’adresse suivante : http://www.hsstudyc.org.hk/en/tripod_en/en_tripod_136_02.html.


Cette nouvelle politique sur la religion en Chine correspond au Décret 426, signé par le premier ministre Wen Jiabao le 30 novembre 2004 et entrant en vigueur de façon officielle le 1er mars 2005.


La politique établit tout d’abord les droits de liberté religieuse pour tous les Chinois, avec l’engagement de l’État à protéger toutes les pratiques religieuses « normales », ainsi que leurs pratiquants respectifs, en plus des non-croyants, qui disposent des mêmes droits. Le gouvernement s’engage également à aider au niveau de la supervision administrative.

The Late Qing Religious Landscape

Texte de Catherine Durocher



Goossaert et Palmer, « The Religious Question in Modern China, ch 1.,The Late Qing Religious Landscape », 2011, The University Of Chicago Press,Chicago and London.


David A. Palmer est un chercheur et directeur à Hong Kong Centre of the Ecole française d’Extrême- Orient dans the Institute of Chinese Studies at the Chinese. Vincent Goossaert est un directeur député de Groupe sociétés, religions, laïcités au Centre national de recherche scientifique à Paris. Il est aussi un professeur visiteur à Institute of Chinese Studies, Chinese University of Hong Kong. 
Dans le chapitre 1 de The Religious Question in Modern China, les auteurs parlent de l’histoire de la religion en étudiant l’équilibre dynamique et en privilégiant la structure des religions. Ils ont choisi la date de 1898 afin de basé ce chapitre. Ils utilisent une méthode livresque basée sur leurs propres recherches ainsi que celle d'autres chercheurs. En premier, les auteurs expliquent comment se présentait la religion chinoise à la fin de la dynastie Qing.

samedi 21 janvier 2012

The Late Qing Religious Landscape


Texte de Victor Klein


Goossaert et Palmer, « The Religious Question in Modern China, ch 1., The Late Qing Religious Landscape », 2011, The University Of Chicago Press, Chicago and London




Dans le chapitre 1 : The Late Qing Religious Landscape, de leur livre : The Religious Question in Modern China, Vincent Goossaert et David A. Palmer veulent mettre en contexte la structure religieuse de la Chine de la fin du dix-neuvième siècle, ses dynamiques, ses principales composantes et ses interactions et liens forts avec la société ainsi qu’avec l’État chinois. 


Ce chapitre à surtout une visée historique, il permet au lecteur de comprendre le tissu religieux chinois lorsque le régime dynastique a pris fin au vingtième siècle pour laisser place à la république. 

Politique religieuse depuis la révolution culturelle


Texte de Thomas Modharaei


"Politique religieuse depuis la révolution culturelle (1966-1976)".  Politique officielle de la République Populaire de Chine, disponible sur le site de l'Ambassade de Chine en France.


Étendue sur un vaste territoire de presque 10 millions de kilomètres carrés, sa population est très disparate d’une région à l’autre. Chaque région a ses spécificités historiques et a été plus ou moins marquée par l’influence de certaines religions. Finalement, depuis 1978, cinq religions sont officiellement reconnues par l’État ; ce dernier reconnaît 100 millions d’adeptes sur l’ensemble de son territoire. 


Ce document officiel, publié sur le site de l’ambassade de Chine en France, propose un panorama très général du statut des religions en Chine. Il n’est pas anodin que la publication, sur un site français, nous présente toutefois une vision édulcorée de la situation, lissée conformément à certaines mœurs et exigences occidentales. 

Le concept de religion en Chine et l'Occident


Texte de Marie-Ève LeCabe


Vincent Goossaert, "Le concept de religion en Chine et l'Occident"  


Né en 1969, Vincent Goossaert s’est intéressé à l’histoire de la formation du groupe taoïste Quanzhen entre 1170 et 1368 dans sa thèse. Il a aussi travaillé, entre autres, sur les temples chinois, l’anticléricalisme en Chine et l’histoire du clergé taoïste de Pékin. Il est membre du groupe de recherche sur la Sociologie des Religions de la Laïcité à Paris et de plusieurs comités de lecture comme celui de la Revue Bibliographique de Sinologie ou celui des Archives des Sciences Sociales des Religions.


En 2004, dans ce texte, Goossaert s’intéresse à l’histoire de la question religieuse depuis la fin du 19e siècle et croit qu’il faut examiner l’ensemble des réalités religieuses pour bien saisir la situation et la relation conflictuelle entre les organisations religieuses et l’État. Il souhaite démontrer l’importance du concept de religion en Chine, autant dans sa définition que dans ses conséquences sociales. Il développe sur les quatre aspects suivants : les structures religieuses, le concept de religion, la politique religieuse et la réinvention des religions.

General Aspects of Chinese Communist Religious Policy


Texte de Stéphanie Lebœuf



Rensselaer W. Lee III, « General Aspects of Chinese Communist Religious Policy, with Soviet Comparisons », The China Quarterly, No. 19 (Jul.-Sep., 1964), pp.161-173.



Rensselaer W. Lee III est spécialiste en matière de crime international, de narcotiques et de l’histoire post-soviétique. Il détient un doctorat de Stanford University. Ce présent texte s’inscrit, au sein de l’œuvre de l’auteur, comme une première en matière d’étude sur la religion. Publié dans le journal China Quarterly, une revue scientifique spécialisée sur la Chine contemporaine, le texte « General Aspects of Chinese Communist Religious Policy, with Soviet Comparisons », est publié en 1964, période où le communisme est à son apogée. Il ne s’agit pas ici d’un texte qui révolutionne nos connaissances par rapport à la Chine, mais d’un point de vue nouveau sur les raisons de la survivance du fait religieux en Chine.

General Aspects of Chinese Communist Religious Policy


Texte de Jérôme Laperrière


Rensselaer W. Lee III, "General Aspects of Chinese Communist Religious Policy, with Soviet Comparison." 
The China Quarterly, No. 19. (Jul. - Sep., 1964), pp. 161-173


À propos de l’auteur: M. Lee est avant un expert des drogues et du nucléaire (dans une optique militaire). Il a été membre de nombreuses organisations internationales pour son expertise à ce sujet. Il est aussi spécialiste de la Russie. Il a écrit de nombreux ouvrages sur le commerce de drogue, le crime organisé et le terrorisme. 


Le texte en question a avant tout pour but d’aider à comprendre l’attitude du Parti communiste chinois par rapport aux religions. Pour se faire, l’auteur a choisi de comparer l’attitude du gouvernement chinois à celle du gouvernement soviétique. On retrouve ainsi une comparaison des deux régimes dans leur attitude vis-à-vis des religions mais aussi de la façon dont ils les perçoivent dans leur cadre idéologique et dans leur grand projet communiste. 

Religion and Society in T’ang and Sung China


Texte d'Anne-Frédérique Déry                             


Patricia Buckley Ebrey et Peter N. Gregory, Religion and Society in T’ang and Sung China chapitre 1 : The Religious and Historical Landscape.


Les auteurs Patricia Buckley Ebrey et son collègue Peter N. Gregory ont dressé, dans ce chapitre de leur ouvrage, un portrait rapide de deux périodes phares en Chine ancienne, plus particulièrement au point de vue religieux. Il s’agit des dynasties T’ang et Sung dont les empereurs les plus importants furent respectivement Hsuan-tsung (713-755) et Hui-tsung (110-1125).  Hsuan-tsung régna à une époque où la capitale de la Chine, Ch’ang-an, était la plus grande du monde. Les arts et la poésie était grandement valorisé au sein de cette société et les hommes de talent se voyait souvent offrir une place dans l’élite et les métiers officiels. Le règne de Hui-tsung fut, de son côté,  caractérisé par une nouvelle liberté par rapport à la distribution des terres agricoles, une grande prospérité et de nombreux services publiques comme des hôpitaux, des cimetières et même un système d’éducation. Hui-tsung fut le premier à compiler d’importants textes  taoïstes en un seul et même ouvrage. En fait, ces deux empereurs nés à plusieurs siècles d’intervalles accordaient tous les deux une grande importance au développement de leur pays, à l’éducation, à l’histoire et aux hommes de lettres. Cela a grandement participé a la promotion de la pensée religieuse puisque les textes sacrés étaient enfin facile d’accès et facilement diffusables et ce, autant pour  l’élite et l’aristocratie que pour le citoyen moyen.

Le concept de religion en Chine et l’Occident


Texte de Marie-Claire DELAND 


Vincent Goossaert, "Le concept de religion en Chine et l’Occident," Diogène, 2004/1 n° 205, p. 11-21. DOI : 10.3917/dio.205.0011




Vincent Goossaert est un historien ayant fait son doctorat à l’École pratique des hautes études à Paris, en 1997, sur l'histoire taoïste pré-moderne. La grande majorité de ses recherches portent sur l'histoire sociale de la religion chinoise pré-moderne et moderne. C’est d’ailleurs dans cette thématique que s’insère son article « Le concept de religion en Chine et l’Occident » publié en 2004. Pour articuler son texte, Goossaert s’appuie sur plusieurs travaux d’historiens et spécialistes de la question religieuse en Chine principalement au XXe siècle. Il se base aussi sur plusieurs monographies et articles spécialisés ainsi que sur son propre ouvrage « Le destin de la religion chinoise au XXe siècle » publié en 2003. 

Religious Question in Modern China, ch. 3

Texte de Pascale Couturier




Vincent Goossaert et David A. Palmer, « Model Religions for a Modern China : Christianity, Buddhism, and Religious Citizenship », chapitre 3 de Religious Question in Modern China.




Vincent Goossaert est un historien qui se spécialise sur l’influence de la religion moderne sur la société chinoise. Il s’intéresse particulièrement au taoïsme, aux politiques religieuses et au rôle social et professionnel des spécialistes religieux en Chine. Il est présentement directeur des recherches au CNRS et directeur adjoint du GSRL (Groupe Sociétés, Religions, Laïcités). De son côté, David A. Palmer est un historien ayant fait un doctorat à l’EPHE (Sorbonne). Il se spécialise en l’étude de l’anthropologie socioculturelle, de la société civile, de la religion, ainsi qu’en l’étude de l’état, la société et la culture traditionnelle de la Chine contemporaine.

Religious Question in Modern China, ch. 1


Texte d'Audrey Boivin


Goossaert et Palmer, The Religious Question in China, ch 1., The Late Qing Landscape


Après s’être spécialisés sur les aspects sociaux et spirituels des religions de la Chine pendant plusieurs années, Vincent Goossaert et David A. Palmer combinent leurs perspectives, historiques pour l’un et anthropologiques pour l’autre, et écrivent ensemble l’ouvrage intitulé The Religious Question in Modern China. Le chapitre 1 : The Late Qing Religious Landscape sert en quelque sorte d’avant-propos au reste de l’ouvrage. Se basant sur leurs propres études et sur d’autres ouvrages traitant du sujet, les auteurs dressent dans ce chapitre le schéma des éléments caractérisant les principales religions de la Chine pendant le dernier siècle de la dynastie des Qing.

Le destin de la religion chinoise au 20e siècle


Texte de Fabien Maillé
Vincent Goossaert, Le destin de la religion chinoise au 20e siecle.


Le texte que nous allons présenter est rédigé par Vincent Goosaert, historien, professeur invité dans différentes universités – européennes comme chinoises – et directeur de recherche au CNRS. Il s'intéresse avant tout à l'histoire sociale de la religion chinoise moderne, et plus particulièrement au taoïsme. 


L'article décrit ici porte principalement sur un phénomène peu étudié selon l'auteur, qu'est la destruction massive de la religion chinoise dans la première moitié du 20e siècle, phénomène pour lui essentiel à la compréhension du statut et de la physionomie de la religion chinoise moderne.

mardi 17 janvier 2012

Lectures pour la semaine du 23 janvier


Fabien Maillé, Vincent Goossaert, Dans les temples de la Chine.
Vanie-Ève Aubertin, Vincent Goossaert, "1898:  The Beginning of the End for Chinese Religion"
Pascale Couturier, Goossaert et Palmer, Religious Question, ch. 3.
Stéphanie Leboeuf, Lee, "General Aspects of Chinese Communist Religious Policy"
Marie-France Vaillancourt, "Politique religieuse depuis la Révolution culturelle" (Ambassade de la Chine en France)
Marie-Claire Deland, Goossaert, "Le concept de la religion en Chine et l'Occident"
Audrey Boivin. Goossaert et Palmer, Religion Question, ch. 1.
Marie-Eve McCabe, "Le concept de la religion en Chine et l'Occident"
Marc=André Pilon, Lee, "General Aspects of Chinese Communist Religious Policy"
Thomas M., "Politique religieuse depuis la Révolution culturelle" (Ambassade de la Chine en France)  
Nadine M., "Politique religieuse depuis la Révolution culturelle" (Ambassade de la Chine en France)
Anne Déry, Ebrey et Gregory, "The Religious and Historical Landscape"
Sandra Bazelais, Vincent Goossaert, "1898:  The Beginning of the End for Chinese Religion"
Jocelyn Morand-Contant, God and Caesar, ch. 9.
Catherine Durocher, Goossaert et Palmer, Religious Question, ch. 1.
Annabelle D., Vincent Goossaert, "1898:  The Beginning of the End for Chinese Religion"
Julie-Pier St-Georges, Nedostup, "Civic Faith and Hybrid Ritual"