vendredi 8 mars 2013

A First Attempt to Use ‘’Zhineng’’ Qigong to Reform Criminals


Texte de Liseca D. Michel

"A First Attempt to Use ‘’Zhineng’’ Qigong to Reform Criminals," Chinese Sociology and Anthropology,  pp. 79-94

Noter qu’il n’y a pas de nom d’auteur spécifique associé à ce texte. 

Ce texte fait état d’une recherche effectuée sur les effets du ‘’Zhineng’’ Qigong en milieu carcéral. Cette recherche dirigée par la Shanghai Municipal Criminial Correction Research Institute en collaboration avec la Shanghai Municipal Experimental Labor Reform Brigade à la fin des années 80s-début 90s, avait pour but d’étudier les effets de l’usage des pratiques du Qigong dans un but  de réformer la population criminels. Cette initiative prend place à l’époque où le slogan du système de justice criminel en Chine promulgue la réforme criminel par l’entremise du dur labeur et que l’exercice des disciplines du Qigong , qui semblent alors faire état de nouveau culte, font fureurs.



L’auteur nous peint, tout d’abord, un tableau des conditions dans lesquels les deux expériences constituantes de cette recherche ont pris place. La première expérience aurait eu lieu sur une période de 15 jours et les données auraient été prélevées sur un échantillon de 57 sujets alors que la deuxième qui a pris place sur une période, plus courte, de 10 jours faisait état d’un échantillon approximatif d’une centaine de prisonniers. Chacune de ces expériences ont été menées dans des cadres éthiques contrôlés et appropriés. Le consentement de chacun des participants à été pris en compte. De plus avant même que débute l’expérience et tout au long de son déroulement plusieurs évaluations ont eu lieu de manière continue.
Par l’entremise d’apprentissages tantôt d’ordre psychique, spirituel et intellectuel et tantôt d’ordre physique, enseignés par le maitre du ‘’Zhineng’’ Qigong  Pang Ming, ont visait à réformer les criminels qui semblaient en manque autant sur le plan de la santé physique que de la santé mentale. On visait à les remettre sur pieds, les remettre en forme, les pousser à acquérir une vision plus juste des choses et du monde ainsi qu’un niveau plus élevé de moralité. L’auteur nous fait ensuite comprendre que le ‘’Zhineng’’  a été la forme de Qigong de premier choix pour ces expériences de thérapie comportementale, de par le fait qu’elle combine des pratiques physiques actives et des pratiques d’avantage d’ordre intellectuelles, spirituelles et cognitives. 
Pour finir, l’auteur relate des résultats positifs qui ont suivi la mise en exécution de ces expériences. Ces résultats se sont traduits par la manifestation d’une amélioration générale de la qualité de vie des prisonniers et des personnes cadres concernées présentent qui ont également bénéficié de ces enseignements de manière direct et/ou indirect, au plan physique et psychologique.  Certains cas mentionnés dans ce texte relèvent du ‘’miracle’’, mais somme toute il s’agit ici d’une entreprise terre à terre qui a, de façon globale, démontrée des résultats plausibles.

En conclusion selon l’auteur de ce texte, la pratique du Zhineng Qigong en milieu carcéral est une pratique fructueuse pour le bien être du milieu et de  composantes autant sur le plan physique que psychologique.
Ce texte est pertinent dans le cadre du cours parce qu’il permet de voir le Qigong comme étant plus qu’ une simple forme camouflée de nouveau culte dans un contexte social normal et général, mais comme étant un moyen (outils) simple, sain et efficace d’intervention dans un milieu d’interaction particulier et spécifique. Dans ce cas-ci en milieu carcéral. Ce texte permet également de revoir les aspects de la relation entre l’État et ce genre de pratiques, facilement confondues pour religions, d’un point de vu différent quoique toutefois très similaire. Le Qigong est utilisé, ici, comme outil pour maintenir l’ordre et le control ainsi que pour éduquer et permettre d’atteindre une certaine maturité. Il s’agit à priori d’un concept qui inspire le déjà vu en terme de relation ‘’religion’’-État, mais le fait que le tout soit concentré sur un groupe de sujets réellement marginal nous permet de nous défaire de ce sentiment. 

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